Tournoi de Boujan : Résultats et Infos

Les Rossoneri, comme un patron, n'ont pas failli à son statut. Dans un match maitrisé de bout en bout de la part des italiens en grande forme, les Cityzens anglais n'ont rien pu faire d'autre que de rester acculer derrière à défendre leur cage. Mais très vite, les Milanais allaient trouver la faille. Sur un numéro solitaire, le jeune brésilien Pato, pour son dernier match avec les Rossoneri, lui qui vient de rejoindre Valencia, ouvre le score dès le quart d'heure de jeu. Un but qui va sonner le glas des Anglais. Toujours en première mi-temps, sur une récupération astucieuse de Gattuso, celui-ci non attaqué, tente sa chance aux 25 mètres et trompe une nouvelle fois Shay Given, le portier manchunien. 2 à 0, score à la mi temps. La seconde période va être faite "à l'italienne", c'est à dire une gestion impeccable du match, en attendant l'adversaire sans lui laisser la moindre occasion. Pourtant, les Cityzens vont réussir, assez miraculeusement, à réduire le score sur un coup franc somptueux de Arjen Robben (87'). Mais cela va être insuffisant. Victoire méritée des Rossoneri avec une excellente prestation notamment de la part du jeune Pato.

Fidèle à sa réputation, Aston Villa nous a une nouvelle fois démontré sa solidité derrière et sa fébrilité devant. Incapables de trouver la faille et de se créer de réelles occasions, les Villans ont alors attendu et géré leur match au fur et à mesure que les secondes du chronomètre s'égrainaient. Les Anglais tenaient bon face à l'armada italienne, mais une personne va faire basculer ce quart de finale retour. Monsieur l'arbitre. Sur une action litigieuse, l'arbitre prend la responsabilité de siffler un penalty. Y avait-t-il faute dedans ou en dehors de la surface de réparation, est-ce que l'attaquant italien n'en pas rajouté des tonnes alors qu'il a été à peine effleuré ? Les ralentis pourront donner tort à l'arbitre, mais le pénalty est là, et bel et bien transformé par Fernando Torres qui n'arrête plus de marquer. La fin de match sera alors 100% anglaise, mais ni Castillo, ni Faubert, ni même Caicedo rentré en cours de jeu ne pourront changer la donne. Les Villans sont éliminés de la compétition, mais ils pourront en tirer de belles satisfactions.

Dans un match assez agréable à observer et regarder, les joueurs de chaque équipe cherchaient à construire du jeu, se procurant chacun de belles occasions, en vain. Soit par la faute de la maladresse de leurs attaquants, soit par les parades, assez extraordinaires quelquefois, des gardiens de but. Dans un esprit bon enfant avec le désir d'aller de l'avant, les spectateurs ont pu se régaler de quelques beaux gestes, notamment de la part du Tchèque Rosicky, auteur d'une très belle prestation. Ce score nul et vierge laisse donc un avantage certain pour les Romains, qui pourront se contenter d'un nul avec but(s) avec la règle du but à l'extérieur. Mais Arsenal ne se laissera pas faire...

Quel match ! Epoustouflant ! Un vrai match à suspens digne d'un scénario à la Hitchcock ! Le 0-0 de l'aller laissait tout possible et imaginable pour le déroulement de ce match. Et on va pas être déçu. Dès le 1/4 heure de jeu, sur un corner déposé, le Français Ménez reprenait le cuir de volée et ouvrait le score pour les Romains. 1 à 0, le match est lancé. Dans un match équilibré, les équipes se rendent coups pour coups, et juste avant la mi-temps, sur un nouveau corner déposé, dans l'autre camp, le Togolais Emmanuel Adebayor fait parler sa hauteur et égalise de la tête juste avant la mi-temps. Cela nous promet une seconde mi-temps de feu, et elle aura lieu. Les deux équipes se ruent à l'attaque, les contre-attaques sont de plus en plus nombreuses et dangereuses, et à l'heure de jeu, sur l'une d'entre elles, Daniele De Rossi, du plat du pied, petit filet opposé, trompe le portier des Gunners. Nouvel avantage pour les Italiens, qui obligent les joueurs d'Arsenal à marquer encore 2 buts. Arsenal se livre corps et âme, mais sur un nouveau contre débuté du rond central, Jérémy Ménez dribble deux joueurs, joue en une-deux avec Fabregas, se retrouve seul face au goal et ne tremble pas. 3 à 1 pour les visiteurs, la messe semble dite. Mais dans la foulée, sur l'engagement, le Russe Arshavin réduit le score une nouvelle fois. Le match se débride mais nous en resterons là. Les Romains se qualifient dans cette confrontation qui a été de loin la meilleure depuis le début de la compétition.

Comme à chaque match aller, les deux équipes se sont livrés à un round d'observation durant toute la première mi-temps, avec une possession de balle supérieure pour les Catalans par rapport aux Rossoneri. Le ballon circulait sur toute la largeur du terrain mais sans jamais pouvoir lancer quelques offensives. Au retour des vestiaires, les Barcelonais se montraient plus entreprenants mais sans pouvoir se montrer dangereux pour autant. Le seul danger pour les défenses provenaient des coups de pied arrêtés, comme ceux de Pirlo. Autour de l'heure de jeu, sur un centre de Dani Alves contré, les Blaugrana obtiennent un corner tiré par Hleb. Le ballon arrive au point de penalty, où Carles Puyol et ses frisettes vont propulser le cuir dans les cages adverses. 1 à 0 pour les catalans, score final. Ce résultat donne donc un avantage aux Espagnols, mais un avantage loin d'être définitif et confortable.

Incredible ! Un Match de Folie Pure ! Les Milanais, à domicile, à San Siro, devant leurs tifosis, se devaient de faire le spectacle et de tout donner pour accéder en demi-finale. Et on peut dire qu'il y en a eu du spectacle. Et la première mi-temps va être catastrophique pour les Catalans. Les Milanais vont les étouffer, les prendre à la gorge et ces 45 premières minutes vont devenir un chemin de croix pour les Blaugrana. En 8 minutes, Javier Saviola va mettre la misère derrière et permettre à l'AC Milan de mener 2-0 juste avant la demie heure de jeu. Pis encore, 4 minutes après ce doublé, Carles Puyol enfonce le clou en... marquant contre son camp ! 3 à 0 à la mi-temps. On peut se demander comment les Catalans vont se qualifier. Et pourtant ... En 15 minutes, le triangle magique Henry-Messi-Iniesta vont tout remettre en ordre et permettre aux Catalans de se qualifier. Un retournement de situation complètement fou ! Avec un scénario telle, un regain de confiance, les Barcelonais font désormais figure de favori...

Dans ce duel 100% So British, les coups ne se feront pas rares. Tacles rugueux, roublardise dans la surface, tout y passe. Malgré cela, malgré ce jeu à l'anglaise, les deux équipes mettent de l'application à produire du jeu, mais sans pouvoir se procurer de réelles occasions dangereuses. La première mi-temps passe, mais rien ne se passe. La seconde mi-temps sera plus agréable, avec moins de mauvais gestes, et plus d'occasions dangereuses. Et ce sont les Cityzens qui se montreront les plus réalistes. En 2 minutes, les joueurs de Manchester City auront assomé leur adversaire. Huntelaar, puis Robben, les deux néerlandais ex-madrilènes, vont donner un matelas confortable à leurs coéquipiers. La tâche des joueurs de Liverpool s'annonce encore plus ardue, et leur entraineur batista35133 devra s'arracher les cheveux pour trouver la faille dans la défense des SkyBlues de City.

Les Reds se devaient de s'imposer avec 3 buts d'écart, ou alors de s'imposer 2-0 pour espérer accrocher une prolongation. Et c'est ce qu'ils vont chercher à faire. Le début de match est totalement à l'avantage des locaux, et le maitre des lieux, Steven Gerrard, va faire rêver et espérér les supporters anglais, sur une ouverture magique de Fabio Aurélio, l'homme du match. La fin de la première mi-temps ne sera qu'une multiplication d'assauts sur les buts de Given, sans succès. La seconde mi-temps sera plus chaotique pour les Reds qui vont souffrir physiquement. Avec du sang neuf et la necessité de marquer un second but pour au moins égaliser, les Reds vont se ruer à l'attaque, et même Reina dans les arrêts de jeu rejoindra ses attaquants pour le dernier corner qui ne donnera rien. City se qualifie dans la douleur du retour, mais accède aux demi-finales, ce qui constitue une excellente prestation.

Pour cette première demi-finale, nous avons le droit à un grand choc entre l'AS Roma et le FC Barcelona. Même si l'affiche fait rêver et les joueurs présents sur le terrain aussi, même si les deux clubs se sont qualifiés en marquant 7 buts à eux deux, ce match aller sera sans but. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir tenter, retenter et reretenter. On a pu assister à un match très agréable à voir, avec des occasions de part et d'autres, mais aucun but. Ce score de parité nul et vierge laisse donc toutes les portes ouvertes pour le match retour, avec un avantage infime pour les Romains, qui pourraient se contenter d'un match nul avec but(s).

On attendait beaucoup de ce match retour, entre deux équipes offensives et marquant des buts, et bien, on a été déçu. Dans un match ayant plus l'allure d'une confrontation entre 22 copains sur la plage de Biarritz qu'une demi-finale de compétition, avec la chaleur catalane, le jeu est allé à 2 à l'heure. L'accumulation des matchs commence à peser lourd sur les organismes des différents joueurs, et cela s'est considérablement ressenti. Il aura fallu attendre la 70° minute de jeu pour se mettre quelque chose sous la dent. Et quelle quelque chose ! Sur une accélération super sonique de Dani Alves sur le coté droit, son centre va trouver à l'entrée de la surface Iniesta qui reprend le ballon de volée du gauche qui va se loger dans la lucarne de Doni. 1 à 0, score final. On peut pas dire que le spectacle fut au rendez-vous, mais Barcelone lui l'est, au rendez-vous. Au rendez-vous de la Finale...

Dans ce match que beaucoup qualifient de "surprise", entre deux équipes que l'on attendait pas forcément à ce niveau de la compétition par rapport à des Real Madrid, Manchester United ou autre, ce match va être très plaisant à suivre. Ces deux équipes vont chercher à jouer au ballon, se créant de nombreuses occasions, et faisant vibrer leurs supporters. Et comme à l'accoutumé, c'est le diable, "el diablito" de la Juve qui va tout déclencher. Sur une ouverture de Tiago, Fernando Torres trompe Given d'une frappe croisée et permet à la Juve, à la mi-temps, de mener 1 à 0 à l'extérieur. Quand on sait l'importance du but à l'extérieur dans ces phases aller-retour... La seconde mi-temps sera de la même sorte que la première, et une nouvelle fois, ce sont les joueurs de la Vieille Dame qui vont se montrer plus réalistes. Sur une erreur défensive, Gonzalo Higuain, le franco-argentin, d'une subtile balle piquée, trompe Shay Given, qui retourner pour la sconde fois cherche le ballon dans ses filets. A 2-0, à l'extérieur, la Juve est en position de force. Mais les Cityzens ne pouvaient rester tels. Dans les 10 dernières minutes, Barry permet aux Anglais de ramener le score à 1-2, et d'espérer pour le match retour...

Avec une défaite à domicile au match aller, les Anglais se devaient de créer un exploit au Stadio Delle Alpi, face à une formation Bianconeri supérieure sur le papier, et surtout ayant l'avantage des buts à l'extérieur. L'obligation pour les Cityzens est donc de s'imposer par 2 buts d'écart. Vont-ils le faire ? Au regard de la première mi-temps, l'affaire semble bien mal embarqué pour les Anglais, se créant peu d'occasions. Ce sont même les Italiens qui se procurent les plus belles et plus dangereuses occasions, sans succès. La seconde mi-temps va être tout autre chose. L'entraineur Antho70 va trouver les mots pour faire bouger ses joueurs. Et c'est un ancien des Red Devils qui va faire l'exploit. D'abord sur un décalage de Barry, Scholes d'une frappe tendue à ras de terre trompe Buffon et fait rêver les supporters. Puis, sur une ouverture millimétrée de Robben, Scholes, du plat du pied, envoi le ballon dans la lucarne. Les Manchuniens mènent 2 à 0, score qu'ils ne vont plus lâcher. Les Cityzens sont donc en finale de ce tournoi de Boujan. En voilà une belle surprise, un club de L2 en finale... Attention à la surprise...